Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Premier Concours de l'Académie : chansons de toile Sam 3 Sep - 19:56 | |
| Premier Concours de l'Académie : chansons de toile
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| AuteurMessage Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Premier Concours de l'Académie : chansons de toile Mer 30 Déc - 15:22 | |
| Bonjour Dame,
Je me nomme Océaonix, habitant d'Espalion, petite ville dans le Rouergue. Ayant une réputation à maintenir (ah pardi, si seulement c'était vrai!) j'ai décidé de participer à votre concours. J'ai opté pour la chanson de Toile, parlant d'un jeune noble, Roland; mais ça je vous laisse le découvrir. Voici donc ma tentative:
Chanson de Roland:
Le Damelot Roland, s'en prit la tête; Bruits fort étranges l’empêchèrent de dormir, Tandis qu'en bas la menuaille fête. Derechef, Roland voulut en finir.
Le fait juge les hommes.
Frustré, il se leva et descendit Tout en cherchant solutions aux soucis. Arrivé dans la salle, très fort remplie, Il chercha l’origine de tous ces bruits.
Le fait juge les hommes.
Les bachelettes dansèrent autour de lui, Il s'avança, bousculant sans répit. Oyez! Cria-t-il sans hésitations. Le trouvère rit avec agitation.
Le fait juge les hommes.
Fort triste fut le reste de l'histoire: Tournant ses phrases pour sa propre victoire, Le poète rit, remportant toute la gloire. De plus, il le poussa pour le faire choir.
Le fait juge les hommes.
Roland se leva et partit, courant. Il réfléchit, arrivé dans son lit, Que plus jamais il sera affaibli. Il écouta les bruits d'en bas, pleurant.
Le fait juge les hommes.
Ainsi se termine l'histoire de Roland: Couard jouvenceau est il devenu. Jamais plus il sonnera l'olifant, Ayant trop peur d'être à nouveau mal vu.
Le fait juge les hommes..
~~Océaonix~~
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Premier Concours de l'Académie : chansons de toile Ven 8 Jan - 15:28 | |
| Citation: | Chanson du Lieutenant disparu
Partie en sombre quête de mort, Sur les chemins cherchant la nuit ultime, J’aperçus votre claire âme sans corps Echappée enfin du fatal abîme.
Pas encore, Amour !
Dans le noir je scrutais vos traits adorés, Folle de joie une seconde infime, Et vous de répéter, sans vous lasser, Au creux de l’oreille, murmure intime :
Pas encore, Amour !
Je vous dis : « Pour vous, je vais à trépas », Votre regard se voila ; votre voix Résonna comme jadis, dans vos bras, Loin des cris, des larmes et du froid :
Pas encore, Amour !
Vivez comme autrefois ; aimez encore ! Hors du néant, vous contempler me porte, Vos pensées m’apportent du réconfort, Mais je vous aime vivante, non morte :
Pas encore, Amour !
Et votre ombre disparut dans la nuit, Me laissant seule, sur un doux murmure, Sous ce ciel vide, sans rien qui luît… Depuis lors en moi vos mots perdurent :
Pas encore, Amour ! |
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Premier Concours de l'Académie : chansons de toile Mar 12 Jan - 19:01 | |
| Maelie a écrit: | Citation: | A vous, Damoiselle Anne de Culan, Dame de la Mure, Académicien Royal en Chaire des Belles-lettres
Adissiatz,
N'ayant eu de réponse à ma première participation, et ne sachant pas si l'on est limité en nombre d'écrits, je me permets de vous soumettre modestement une chanson de toile de ma composition. Si d'aventure une seule composition devait être conservée, je vous demande de bien vouloir garder la balade et de ne tenir aucun compte du présent courrier.
Recevez mes salutations les plus respectueuses.
Fait à Lodève le 11 janvier 1458 Maëlie |
Citation: | De sa campagne, naïve venue, Elle alla en ville, jeune ingénue, Croisant de nobles ramages et paroles, Et dansant au son de leur farandole.
Bien fol est le coeur
Elle y rencontra parfois de beaux anges Qui semblaient tant dignes de ses louanges Pour découvrir sous leurs belles ramures Envie, Paresse, Colère et Luxure
Bien fol est le coeur
Au milieu de cette sanglante arène, Trouva l'épaule d'un aimant mécène, Sans hésiter lui confia corps et âme, Sans plus rien garder d'autre que sa flamme
Bien fol est le coeur
Hélas le mécène l'abandonna Trouvant sans doute ailleurs bien d'autres joies Laissant derrière lui coeur en charpi Dont ne restait plus que larmes aigries
Bien fol est le coeur
"Nul ne m'y reprendra plus", songea-t-elle "Je n'entendrai plus cette ritournelle" Mais a-t-on jamais entendu chanson Où le coeur se plierait à la raison
Bien fol est le coeur
Au détour d'une rencontre attendue Voilà toute son âme mise à nue Voilà soudain son coeur qui se réveille Voilà tout son être qui s'émerveille
Bien fol est le coeur
Les espoirs morts renaissent du passé Le temps se mélange à l'éternité Et ce qui fut mort revient à la vie Ce qui fut douleur sombre dans l'oubli
Bien fol est le coeur
C'est une douce folie salvatrice Dont la jeune fille se fit l'actrice Qui, si souvente fois sa proie détruit Parfois par un miracle la guérit
Bien fol est le coeur
(Mais bien sage qui si fie...) |
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